Clôture du finacement FEXTE/AFD

Signée le vendredi 31 juillet 2020, à Kinshasa, par l’ambassadeur de France en RDC d’alors, François Pujolas, et le recteur de l’Université Loyola du Congo (ULC), Ferdinand Muhigirwa, la convention de financement pour soutenir la Faculté d’Ingénierie ULC-Icam se clôture ce jeudi 7 juillet 2022. Cefinancement obtenu par le groupe Icam pour soutenir ses sites en Afrique, Ucac-Icam de Douala (Cameroun) et ULC-Icam de Kinshasa s’élevait à 600 000 euros pour les deux campus.


Ce projet intitulé «Coopération technique et Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur dans Les sciences et techniques de l’ingénieur en Afrique Centrale » (COALA) a été mis en œuvre sous la supervision de l’Agence Française de Développement (AFD), avec strict respect des consignes du dispositif du Fonds d’Expertise Technique et d’Échanges d’Expérience (FEXTE).

Pour la France, ce projet s’inscrit dans le cadre des priorités de l’aide française au développement
fixées par le président français Emmanuel Macron, dans son discours prononcé à Ouagadougou en
2017, sur le partenariat entre la France et l’Afrique.

Pour les bénéficiaires, ce financement a permis de renforcer la collaboration entre les deux sites
africains dans la mise en œuvre des formations ouvertes à l’international :

  • parcours ouvert déployé dans 8 sites icam dans le monde et que nous appelons
    polytechnique générale en RDC ;
  • parcours informatique soutenu, en plus de l’Icam, par les facultés de sciences et de génie
    de l’université de Sherbrooke du Canada.

Ce soutien qui s’ajoutait à d’autres subventions reçues par l’ULC-Icam a contribué au développement de la faculté d’ingénierie de l’ULC dont la rapide renommée impressionne aujourd’hui les candidats à la formation d’ingénieurs et les entreprises qui accueillent ses jeunes en stage et/ou qui les embauchent à l’issue de leur formation.

L’ULC-Icam est en train de gagner petit à petit le pari d’être une faculté dont les diplômés contribueront efficacement dans les secteurs importants de la vie en RDC car ses filières à orientations techniques et scientifiques sont indispensables pour le développement de tout secteur porteur de croissance.


L’ULC-Icam est ainsi en train de se positionner comme une faculté qui offrira aux entreprises les techniciens et les ingénieurs dont elles ont besoin comme compétences locales, et par suite,
contribuera à renforcer l’attractivité de la RDC auprès des entreprises, notamment étrangères, susceptibles de s’y implanter.


L’ULC-Icam, c’est aujourd’hui 3 parcours ou départements :

  1. maintenance industrielle et génie industriel,
  2. polytechnique générale,
  3. génie informatique.

Ces parcours de formation ont des points communs : formation à base généraliste, accordant une place importante au travail de l’étudiant à travers les projets, le PBL, les stages annuels, la saine confrontation avec ce qui se fait ailleurs, dans les autres sites icam dans le monde ou à l’Université de sherbrooke, etc.

Au premier cycle, les étudiants ne sont pas seulement formés dans les auditoires, mais aussi dans les laboratoires et ateliers :

  • Le laboratoire de génie électrique est le lieu où les étudiants apprennent, entre autres, à réaliser des câblages électriques ou électroniques, à exploiter les microcontrôleurs Arduino avant de travailler sur les bancs d’automatique, etc.
  • Le FabLab est l’espace de fabrication numérique. C’est dans le Fablab que toutes les maquettes présentées lors des différentes cérémonies de la faculté sont fabriquées et assemblées …
  • Le laboratoire numérique est non seulement le labo principal des étudiants du parcours informatique, mais aussi la salle équipée pour les cours en ligne.
  • L’atelier mécanique permet aux étudiants d’apprendre à démonter et remonter les machines pour mieux concilier la théorie à la pratique et établir des plans de maintenance des machines.

Au second cycle dont la première année sera ouverte en septembre prochain, les étudiants ont deux possibilités comme dans les autres sites icam :

  • le parcours par alternance rythmé par des périodes de 3 mois alternées entre une entreprise « sponsor » et la faculté
  • le parcours « recherche » où l’étudiant est initié à innover dans les domaines de sciences et techniques avec possibilité de devenir ingénieur-entrepreneur à l’issue de sa formation.