Projet CITAC : lancement officiel sur le campus de l’Institut Ucac-Icam à Douala

Le projet CITAC (Coopération et Innovation Pédagogique Sciences et Techniques de l’Ingénieur et TIC en Afrique Centrale), cofinancé par l’Union Européenne a été officiellement lancé ce vendredi 10 mars 2023 au sein de l’école d’ingénieurs de l’UCAC (Institut Ucac-Icam), campus de Douala au Cameroun, en présence des écoles partenaires au projet, des entreprises, des représentants de la Chambre de Commerce et d’industrie du Cameroun et des étudiants.

Le projet CITAC comprend 6 écoles d’ingénieur dont 2 européennes, et 4 d’Afrique centrale dont le but commun est de “progresser significativement dans la montée en qualité de leurs formations d’ingénieurs”.
Il s’agit surtout pour les 4 écoles d’Afrique centrale que sont l’Institut Ucac-Icam (Douala, Cameroun), l’Université Nouveaux Horizons (Lumumbaschi, RDC), l’Université de Buea (Cameroun), et l’Université Loyola du Congo (Kinshasa, RDC), de profiter de l’expertise des deux écoles européennes que sont l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (France et autres) et Helmo gramme (Liège, Belgique) pour atteindre les standards internationaux des écoles d’ingénieur.

Durant la conférence de Lancement, Nicolas Gary, Pilote du projet CITAC, a présenté les principaux axes du Projet :

Axe 1 :

Travailler les compétences de l’ingénieur pour qu’à la fin de sa formation, il soit en mesure de mettre ces compétences en pratique pour résoudre des problèmes d’entreprises.

Axe 2:

Tisser des relations avec les entreprises pour que les formations soient adaptées au marché du travail d’une part et d’autre part préparer les étudiants en amont pour qu’ils sachent vendre leurs compétences aux entreprises.

Axe 3

Mettre en place ou renforcer un système de gestion qualité afin de verifier que la promesse qui est faite aux familles et aux entreprises est bien tenue : celle de former des étudiants acteurs de leurs formations et qui ont un impact dans leurs entreprises

Axe 4

Profiter de ce projet pour confronter les pratiques entre les partenaires, s’enrichier mutuellement et s’ouvrir à la mobilité (mobilité enseignants et étudiants).

La projet est constitué de 6 lôts de taches à réaliser par les partenaires, sur la durée de 3 ans et dont les attentes sont diverses et fonction des cibles. Selon Gaëlle No’osi, chef de projet CITAC à l’Institut Ucac-Icam, il s’agit :

  • Pour les établissements d’enseignement supérieur : progresser dans les standards de qualité en vue d’obtenir des labels de reconnaissance internationale (Cti, CAMES, …), structurer la manière de créer et revisiter les parcours de formation et consolider les partenariats
  • Pour les étudiants : par les pédagogies actives, une plus forte implication des étudiants dans leur parcours de formation par l’apprentissage en équipes ; profiter de l’interculturalité
  • Pour les enseignants : la formation aux nouvelles pédagogies actives ainsi qu’à l’approche par compétence, tout comme l’accès à d’autres méthodes de formation
  • Pour les entreprises : des diplômés plus aguerris et adaptés à leur besoin. Également, une relation constructive avec les établissements d’enseignement supérieur afin de participer à la définition des compétences attendues en fin de formation, aux rencontres élèves/entreprises.
  • Pour la société : Augmenter le niveau de reconnaissance des formations locales, améliorer l’employabilité des ingénieurs grâce aux travaux d’adéquation formation-emploi et au renforcement de leurs aptitudes humaines.

C’est donc parti pour 3 années de coopération pour une progression dans la qualité des écoles d’ingénieur d’Afrique Centrale.